Photographier les rapports de pouvoir, une mise au point depuis Conakry (Guinée)

Alors que la photographie est régulièrement utilisée, par exemple, les mouvements sociaux et presse pour mettre en visibilité formes de protestation lutte sur l’espace ; relations plus ordinaires, elles, le sont moins. La mise œuvre dans temps des lieux précis devient alors autant une preuve visible démarche d’enquête le/la chercheur.e support “invisible” sociabilités, témoin clé rapports affectifs au lieu. À partir d’une enquête qualitative menée entre 2014 2016 aux abords d’infrastructures routières capitale guinéenne, nous proposons ici déchiffrer pouvoir qui se déploient manières permanentes, temporaires ou exceptionnels ces espaces traversés quotidien. Associée à parole habitante, l’image révèle toute l’ambigüité pensée aménagiste conçue ex-nihilo (l’infrastructure) comme elle met lumière complexité singularité fabriques ordinaires ville tissent Conakry. Elle permet restituer “fabriques du bas”, “interstices“ stratégies sociospatiales d’investissement habitants tout interrogeant perceptions représentations individus, sociétés leur rapport territoire vécu.