Fictions du complot et complots de la fiction

Si la littérature s’est beaucoup intéressée au complot, on doit aussi faire le constat inverse : complot progressivement intéressé à littérature. À partir du xxe siècle en effet, certains textes n’hésitent pas envisager des formes de dont l’outil principal serait fictions. Il est alors possible distinguer deux types récits qui supposent attitudes différentes lecteur les fictions littéraire – suggèrent possibilité d’une implication texte dans une conspiration sans l’actualiser pleinement (comme nombreux romans Robbe-Grillet, Vente criée lot 49 Thomas Pynchon ou Ma vie CIA Harry Mathews) ; comploteurs font lieu par nature nuit d’hiver un voyageur Calvino, « 53 jours » Perec, Le Voyage & ses suites POL nid d’espions Jean-Luc Bayard). Dans premier groupe d’œuvres, virtuel l’emporte sur l’actuel sorte que tend son attention vers indices qu’il pister et signifier. Mais si rien, texte, ne vient confirmer telles interprétations, celui-ci met état d’alerte frustration. second d’œuvres actualise quant lui, divers degrés, l’implication dupe toujours, quoi soit l’intrigue, lui-même. Ce dernier n’est plus seulement alerté frustré, il abusé. D’un l’autre, passe donc suspecte coupable, d’un frustré désir sens, floué.