نام پژوهشگر: آذر کریم زاده
آذر کریم زاده محمد حسین جواری
henri-alban fournier (dit alain-fournier) est né le 3 octobre 1886 à la chapelle- dangillon dans le cher. il a passé son enfance en sologne et en bas-berry où ses parents étaient instituteurs. il a poursuivi des études secondaires au lycée lakanal, à sceaux, près de paris, où il a préparé sans succès le concours d’entrée à l’ecole normale supérieure. mobilisé dès la déclaration de guerre, en août 1914, alain fournier rejoint le front comme lieutenant d’infanterie. le 22 septembre 1914, il est tué au sud de verdun, dans les hauts de meuse. son corps a été découvert dans une fosse commune où les allemands l’avaient enterré. il a été identifié en novembre 1991 et est maintenant inhumé dans le cimetière militaire de saint-rémy la calonne. le grand meaulnes est le seul roman d’alain fournier à coté des correspondances et un recueil de poèmes qui sont restés de lui. de son vrai nom henri-alban fournier, ami, puis beau-frère de jacques rivière, le fondateur de la nrf, il a publié en 1913 le grand meaulnes que l’auteur appelle un « roman d’aventures et de découvertes », un roman poétique, autobiographique et de fiction poétique empreint de nostalgie qui ressuscite les rêves de l’adolescence et relate la quête d’un amour impossible. les deux amis ont découvert ensemble le symbolisme et se passionnaient pour la littérature, la musique, la peinture. dans ses correspondances il révèle les influences symbolistes sur son œuvre. a la relecture, c’est la maîtrise du passage, de la parfaite mixture entre le réalisme clair du récit et le symbolisme de l’atmosphère mi-réelle mi-féerique qui fascine. le roman est plein des scènes qui peignent les atmosphères bien ambiguës et qui plongent l’esprit dans une imagination délicate. cette ambiguïté est si remarquable que le lecteur se sent dans une fréquentation permanente entre le monde réel et celui de rêve. nous pouvons retrouver la racine de beaucoup d’événement du roman dans la réalité de la vie d’écrivain. ainsi, le livre est-il une métamorphose du réel. les apparitions et les disparitions des personnages au cours des événements renforce les effets d’une échappe de la réalité en faveur d’une rêverie exaltante. même à la fin du roman le monde imaginaire résiste devant le monde réel. la dernière phrase du livre se termine en laissant ouverte la porte de l’imagination: « et déjà je l’imaginais, la nuit, enveloppant sa fille dans un manteau, et partant avec elle pour de nouvelles aventures ». donc, la relation entre le rêve et la réalité joue un rôle très important dans le grand meaulnes, et l’analyse de cette relation qui est le but de notre travail, sera un moyen efficace pour mieux comprendre cet unique roman d’alain-fournier.